USAIN BOLT : L’HOMME LE PLUS RAPIDE DU MONDE !

16 août 2008, JO de Pékin (Chine) – Usain BOLT, 21 ans, vient de remporter la médaille d’or du 100m en 9”69, un nouveau record du monde. Il devient alors une légende. À l’approche des JO de Londres, Usain restera-t-il l’homme le plus rapide du monde ? En partageant en exclusivité la vie du plus grand sprinter de tous les temps, Gael Leiblang nous livre un documentaire exceptionnel. Il revient sur les débuts de l’athlète, ses origines en Jamaïque, ses 1ères victoires et nous fait découvrir son quotidien et les coulisses de sa préparation pour les JO de Londres.

Le documentaire démarre à Daegu, en Corée du Sud, aux Championnats du monde sur le faux départ “inexpliqué” d’Usain pour le 100 m, une scène qui a marqué les téléspectateurs du monde entier.
Le film nous invite ensuite à suivre le champion dans les mois qui ont précédé ce jour du 28 août 2011. On découvre donc les scéances d’entrainement intensif sur la piste de Kingston ou dans sa piscine, toujours sous le soleil écrasant de Jamaïque. Usain enchaîne les sprints, les départs, les séances de musculation sous les ordres de Glen Mills son coach depuis 2004. Torse nu, le corps affuté, il a le regard tourné vers un défi insensé : remporter à nouveau 3 médailles d’or et conserver ses 3 records du monde lors des Jeux Olympiques de Londres.

Documentaire de Gael Leiblang
Editions Studio Canal Video – 19,99€

> EXTRAIT DU DOCUMENTAIRE

> LE MOT DU RÉALISATEUR : GAEL LEIBLANG
“Tout le monde devrait, au moins une fois dans sa vie, voir sa mère pleurer de bonheur. Pour Usain Bolt c’était à Pékin, aux Jeux Olympiques de 2008, lors de la finale du 100 m.
Au moment où le Jamaïcain entrait dans l’histoire, je filmais sa mère et sa fiancée dans les tribunes. Le lendemain juste après la cérémonie des médailles, Usain visionne le reportge monté dans la nuit. Il se marre et paraît ému de revoir les images de la veille. Je lui offre une copie en DVD. Poignée de main, le courant passe. Un documentaire commence toujours par une rencontre.
Usain Bolt est en fait un personnage bien plus intéressant que le classique triptyque : Nuggets (qu’il dévore), Reggae (qu’il n’écoute jamais), et ce geste les bras tendus vers le ciel devenu sa marque de fabrique dans le monde entier. L’Homme le plus rapide du monde est complexe, façon Docteur Usain et Mister Bolt. Son visage d’abord. Usain n’a pas d’âge. Espiègle, il peut avoir la tête d’un gamin de 18 ans, prêt à toutes les blagues. Et un instant plus tard, sa maturité et son charisme lui en donne vingt de plus. Son physique ensuite. Un colosse à la musculature parfaite capable d’étreindre sa mère dans une tendresse absolue. Le caractère est dans la même veine.

Charmeur, chambreur, charismatique, Usain ne calcule pas et ne fait pas semblant. Avec ou sans caméra. Il est à l’aise, partout dans le monde et en toutes circonstances. Il s’amuse de tout le cirque médiatique, avale les conférences
de presse, prend les choses comme elles viennent.

Bolt est un intuitif, un vrai, jaugeant ses interlocuteurs dans la seconde. Son regard perçant scrute le fond de l’âme et un sourire est la seule clé d’entrée pour l’approcher. Il lui arrive de signer un autographe à un fan juste avant une course, et d’en éconduire un autre alors qu’il a du temps devant lui. Il n’y a pas de règle. Pour autant, il peut aussi être timide et réservé. Comme lors de cette visite dans un hôpital de Kingston où sa toute jeune fondation vient en aide à des enfants nés avec une malformation cardiaque. Une visite qu’il a voulue sans journalistes. Philanthrope ? Pas encore, mais les pieds sur terre en tous cas. Le résultat d’une bonne éducation avec des parents aimants mais stricts, et d’une enfance heureuse passée dans la campagne verdoyante du nord de l’île.

Il redevient volubile et «show man» lorsqu’il fait visiter le restaurant qu’il vient d’ouvrir à Kingston. Mais Usain n’est pas un homme d’affaires. Ça l’éclate, c’est tout. Et même s’il est très riche, il ne parle jamais d’argent. Et n’en a d’ailleurs pas sur lui. C’est Nugent Walker, son ami d’enfance devenu son manager personnel, qui règle les factures et paye en cash le jardinier, le chef cuisinier et le DJ personnel.
Usain ne lit pas et ne s’intéresse pas à la politique.
Totalement décomplexé et ultra connecté via Twitter et Facebook (le plus gros compte de Jamaïque avec 7 millions d’amis), il adore se prendre en photo. Il ne lâche jamais son téléphone sauf… quand il court ou qu’il joue. Aspect incontournable du bonhomme, Usain est un compétiteur, un vrai. Des jeux vidéos depuis l’enfance, des dominos par tradition, du football hors saison. Des parties enflammées où il sort de ses gonds, bien plus que quand il perd (rarement) sur la piste. Mais il trouve dans le jeu cette capacité à s’extraire du monde qui l’entoure, et certainement à oublier qu’il a derrière lui tout un peuple qui n’attend qu’une seule chose: la victoire.
Alors superficiel BOLT ? Au contraire, ce côté cool, jamais pressé, jamais stressé est en fait sa grande force. Il affiche une sérénité et une confiance en soi digne des plus grands Sages, évacuant naturellement la pression liée à son statut. Il offre surtout une leçon de vie : celle de vivre l’instant présent. Il ne pense jamais à sa course tant qu’il n’est pas dans les starting-blocks. Détaché d’un passé qui n’est plus et d’un futur qui n’est pas encore, il se défait de toutes les angoisses. Libéré. Il est prêt à réaliser des exploits”.

USAIN BOLT EN CHIFFRES :

1 m 96 et 93 kg > Le gabarit d’un sprinter d’exception
6 fois champion olympique
5 fois champion du monde
3 records du monde
44,72 km/h > La vitesse qu’il peut atteindre
9”58 > Son record du monde du 100 m (Début 2008, des scientifiques s’étaient penchés sur les limites
physiques et physiologiques humaines à la course. Ils avaient tenté d’estimer le seuil sous lequel un être humain ne pourrait jamais descendre au 100 m. Ils tablaient sur 9”72…)
19”19 > Son record du monde du 200 m
2,70 m > L’amplitude de sa foulée
41 > Le nombre de foulées qu’il lui faut pour parcourir 100 m

Source : Studio Canal Video

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