68, MON AMOUR

Une folle journée
Daniel Picouly avait 20 ans en 1968, il n’a rien oublié et nous raconte une histoire avec beaucoup de talent. On vit mai 68 à ses côtés. Dans le déchainement médiatique provoqué par le 40ème anniversaire de mai 1968, « 68, mon amour » détonne, entre témoignage autobiographique et reconstitution historique, et nous emporte comme à bord d’une machine à remonter le temps dans un roman vrai et plein d’invention, où la drôlerie et la légèreté ponctuent brillamment l’émotion du souvenir. Son coktail est tendre et drôle. On apprécie!


Roman de Daniel Picouly
Editions Grasset

:: L’histoire ::
9 mai 1968 : une folle journée commence. La France est paralysée par les grèves. A l’aube, de Gaulle, fatigué, s’apprête à quitter l’Elysée en hélicoptère pour rejoindre le général Massu à Baden-Baden, tandis que le narrateur, jeune étudiant et fervent gaulliste, quitte sa cité de banlieue pour Paris… à bord d’un camion-poubelle. Dans les coulisses des ministères et de l’Assemblée, les ambitions se dévoilent. Boulevard Saint-Germain, entre deux charges de CRS, le narrateur amoureux doue au chat et à la souris avec une demoiselle  » de la haute « . Non loin de Notre-Dame, ses amis d’enfance préparent un attentat. En Allemagne, le général de Gaulle joue l’avenir du pays… Rapidité, verve, drôlerie, inventivité : le talent de Daniel Picouly explose dans cette fresque romanesque qui tresse témoignage autobiographique et reconstitution historique.
sources : ©Grasset 2008

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