BOIS D’EBENE

Un roman historique

En 1802, à la Martinique, l’épopée d’une dynastie de planteurs, les Karadec. Avec ce premier roman « Bois d’ébène », Jean-Baptiste Bester, admirateur passionné d’Alexandre Dumas et de Jules Verne, qui lui ont donné le goût de l’histoire et des grands récits d’aventures, se plaît à montrer que d’un paradis perdu peut jaillir la lumière.

Roman de Jean-Baptiste Bester
Editions Presses De La Cité

:: L’histoire ::
En mai 1802, Bonaparte, Premier consul, rétablit l’esclavage, aboli en 1794. Désespérés, les « nègres marrons » de la Martinique se révoltent. Cette ambiance insurrectionnelle reflète les tensions qui montent dans la famille du planteur Anselme de Karadec.
Depuis presque deux siècles, les Karadec prospèrent grâce à la canne à sucre. Dans leur plantation d’Anse Cafard, des centaines de captifs originaires d’Afrique s’échinent au rythme du fouet. Entre ses deux fils, Anselme de Karadec, patriarche redouté, a choisi son successeur : ce sera Fabien, le cadet, réputé pour sa cruauté. Ulcéré, Jérôme, l’aîné, quitte l’île avec perte et fracas. Il vouera désormais à son frère une haine implacable. Pour consolider son emprise sur le négoce du sucre, le patriarche promet Fabien à Estelle Lapraz, la fille de son rival. Mais, au cours d’une foire aux esclaves, le destin du nouveau maître d’Anse Cafard bascule lorsqu’il croise le regard de la belle et fière Amaya. Pendant ce temps, au cœur de la forêt qui couvre les montagnes, là où les Blancs ne s’aventurent jamais, les esclaves en fuite préparent le soulèvement général. Pour les rejoindre, Fabien et Amaya entament alors, avec de nombreux esclaves révoltés, une longue fuite semée de dangers dans les forêts impénétrables de l’île.
Du Diamant aux contreforts de la montagne Pelée, Jean-Baptiste Bester fait revivre la Martinique des esclaves, des colons, des sorciers vaudous et la révolte désespérée des nègres marrons à travers le récit d’une impossible histoire d’amour.
sources : ©Jean-Baptiste Bester 2008

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