C’ EST UNE OCCUPATION SANS FIN QUE D’ÊTRE VIVANT

L’histoire de la vie gâchée d’Anna

A quarante ans, Anna meurt étranglée sur un chemin lors de son jogging matinal. Une mort violente et non élucidée. Anna intervient dans le roman avant sa mort, par le biais d’un journal dans lequel elle raconte, par fragments, des souvenirs, des sensations affleurant tels des tessons à la surface de sa vie. Elle confie ses vagabondages, teintés de panique et de désinvolture face à la douleur. Elle refusera finalement de séjourner dans sa peine, car c’est une occupation sans fin que d’être vivant

Roman de Sylvie Aymard
Editions Grasset

::L’histoire ::
Issue de parents restaurateurs surmenés, Anna grandit seule avec la brutale indifférence de sa mère, appelée La Duchesse. Anna combat en silence un destin qu’elle refuse. Son désir de fuir déclenchera des drames qui conduiront sa famille au bord du gouffre. Anna ne comprend rien au monde des adultes, à leur lâcheté devant la réalité.
Après la noyade accidentelle de son petit frère Noé, dont sa mère la rend responsable, elle est placée chez une cousine lointaine à Paris. Anna se reconstruit chez Luce, célibataire sans enfant, dévoreuse de mâles, fumeuse insatiable, optimiste foutraque et joyeuse qui prendra en charge l’éducation de la jeune fille. Pendant quelques années, elles seront très liées. Anna va s’ouvrir au monde et espérer.
Puis, dans les années 70, Anna trouve un travail et s’installe dans un appartement. Elle s’occupe, avec compassion, de son deuxième frère Edgar, pianiste qu’elle connaît à peine et qui débarque un jour chez elle. Anna découvre l’amitié bienfaisante de Lilly qui ne lui demandera rien. Elle attend le miracle qui lui permettra d’entrer dans la vie par une brèche offerte : l’amour d’un homme, sa certitude absolue
sources : ©Grasset 2013

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