CELLE QUI DETRICOTAIT LA VIE

Un détricotage qui mène loin…

Agrégée de russe et traductrice, Françoise Bagué vit à Amboise. Son premier roman , » L’Intérieur du désert », a été publié au Seuil en 1968; En 2007, paraissait chez Jacqueline Chambon : « Exister le moins possible », un roman d’apprentissage qui se concluait en mai 68. Ce roman « Celle qui détricotait la vie », est dans la même veine, une histoire où beaucoup de femmes se reconnaîtront.
La figure du labyrinthe chère à Françoise Baqué comme image de l’intériorité est ici représentée dans les rues concentriques de la petite ville de Mer, où Florence, l’héroïne, erre, se perd, se retrouve avec ou sans les secours d’Ida, sorcière, thérapeute ou simple charlatan.

Roman de Françoise Baqué
Editions Jacqueline Chambon

:: L’histoire ::
La mort brutale de Nicole, son amie d’enfance, frappe Florence de plein fouet. Tandis que la télévision montre la chute du mur de Berlin, un mur cède à l’intérieur d’elle-même, livrant passage aux monstres jusque-là tenus en respect par la vitalité de Nicole. Elle se décide alors à consulter Ida, une thérapeute un peu suspecte qui habite Mer, petite ville terne et envoûtante. Assise au coin du feu et munie d’un pendule, Ida entreprend alors de détricoter le passé de Florence jusqu’à la maille défectueuse. Dans ce troisième roman, celui de la maturité, Françoise Baqué raconte avec finesse ce moment difficile de la quarantaine où les femmes se retournent sur leur vie pour interroger leur avenir. Son regard lucide met à nu les amères jouissances de la résignation, la tentation de vivre à travers autrui et le réveil brutal qu’inflige parfois la vie.
sources : © Editions Jacqueline Chambon 2009

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