JOUR DE SOUFFRANCE

Les affres de la jalousie

Avec trois millions d’exemplaires vendus de « La vie sexuelle de Catherine M. », Catherine Millet avait créé un séisme littéraire,
révélant le regard singulier que l’auteur portait sur son corps et sur sa vie. Avec « Jour de souffrance », l’auteur raconte son « autre vie », celle où s’effondre de manière étrange et imprévue un pan de son existence, cette crise traversée dans un mélange de rêves et de déchirements : elle découvre la jalousie.

Roman de Catherine Millet
Editions Flammarion

:: L’histoire ::
« Dans les semaines qui ont suivi la sortie de La Vie sexuelle de Catherine M., je me suis rendu compte qu’une question revenait toujours dans les réactions des lecteurs : « Comment avez-vous fait avec la jalousie ? » J’ai alors pensé que mon projet n’était pas abouti tant que je n’avais pas répondu à cette question. »
« Je n’avais pas affaire à des hommes tellement plus secrets que moi quant à leur vie sexuelle. Un fit exception, Jacques. Les allusions de sa part à d’autres femmes sont restées rares et discrètes et l’on a compris que je ne m’intéressais pas à poser des questions. Le contraste de ce pan de vie mystérieux en regard de mon entourage qui se livrait plutôt ouvertement, d’autant plus sensible que le sentiment qui me retenait à Jacques avait pris un caractère particulier, me conduisit à des réactions différentes. Dès les premières années de notre relation, à trois ou quatre occasions, je manifestai de la jalousie. »
sources : ©Flammarion 2008

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