LE GOUVERNEUR D’ANTIPODIA

L’absurdité d’une île

Le journal de bord de deux exilés, entre ennui et hallucinations, sur un confetti aride, perdu parmi les mers australes. Jean-Luc Coatalem signe son plus beau roman dans le récit tendu d’une étonnante robinsonnade de notre époque, à mi-chemin entre Jules Verne et Stephen King.

Roman de Jean-Luc Coatalem
Editions Le Dilettante

::L’histoire ::
Une île australe, perdue. Aux antipodes de tout. Antipodia. Battue par les vents. Loin des zones de pêche. Dessus, entre deux coups de chien, un chef de poste qui se fait donner du « gouverneur », un mécano qui cache son jeu, quelques chèvres. Si le premier tourne en rond, remâchant sa disgrâce sur le petit périmètre de l’île, le second cavale comme un lièvre, heureux, ravi. Son secret ? Une plante mystérieuse : le reva-reva. Celui qui l’absorbe fait entrer aussitôt ses rêves dans la réalité. Mais l’hiver et la glace arrivent. Un naufragé aussi, sur un bout de bois, poussé par des vagues. Lui, un Mauricien, s’appelle Moïse. Il se croit sauvé des eaux froides. Il pose son pied nu sur la grève désolée. C’est alors que tout commence. Que tout éclate. Et qu’Antipodia résonne tout entière.
sources : ©Le Dilettante 2012

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