LE VOYAGE DU FILS

Un face à face Chine – Occident

Au départ de ce roman, un fait divers bien réel : une Chinoise s’est défenestrée à Paris pour échapper à une descente de police – qui, d’ailleurs, ne la visait en rien… De cette tragédie, Olivier Poivre d’Arvor a tiré un roman très original, émouvant, plein de rebondissements et de surprises, où se mêlent sans-papiers chinois, intellectuels français et …Marguerite Duras…

Roman de Olivier Poivre d’Arvor
Editions Grasset

:: L’histoire ::
En effet, devant ce drame de la Chinoise défenestrée, l’opinion s’est émue et a organisé le voyage de Fan Wen Dong, son propre fils âgé d’une vingtaine d’années. Ce garçon sensible et poétique, à peine débarqué de sa ville de Fushun, va donc passer quelques jours à Paris avant de repartir en Chine avec les cendres de sa mère… Ce roman s’inscrit, très exactement, dans cette semaine où s’entremêlent plusieurs trames de destins.
Il y a là une femme – qui, précisément, réalise un film sur Marguerite Duras et qui rencontre « l’amant » chinois par hasard, à la faveur d’un accident de voiture. Il y a aussi un militant des droits de l’homme, un certain Schwartz, qui semble considérer Fan Wen Dong comme son fils…
« Ce Voyage du fils tisse », en brefs chapitres, une étrange histoire d’amours, de solitudes, de rencontres intenses. Olivier Poivre d’Arvor y raconte l’impossible face-à-face de la Chine et de l’Occident, du nanti et du démuni, de l’exilé et de son hôte…
sources : ©Grasset 2008

Laissez un commentaire