L’ENCHANTERESSE DE FLORENCE

Le réalisme magique de Salman Rushdie

Avec « L’enchanteresse de Florence », Salman Rushdie revient au genre qui l’avait révélé et qu’il maîtrise si bien : la grande frsque historique. Il restitue dans ce roman tout l’esprit de la renaissance, en Orient et en Occident, dans un mélange subtil de magie, de rêve, de sensualité, d’amour sublimé, un roman est d’une exceptionnelle richesse et d’une puissance créatrice hors du commun. A ne pas manquer.

Roman de Salman Rushdie
Editions Plon

:: L’histoire ::
Début du 16e siècle, au coeur des Indes: un jeune Florentin qui se fait appeler « Mogor dell’Amore » arrive à la cour d’Akbar, le Grand Moghol. Il prétend être le fils de l’enchanteresse de Florence, femme aux destins multiples, princesse oubliée, mystérieuse détentrice du secret de la jeunesse éternelle. À la cour de la cité impériale, le jeune audacieux se hisse très vite à un rang élevé, mais il tombe en disgrâce à cause de querelles féminines et d’un terrible incendie qui ravage la ville. Redevenu simple citoyen, il disparaît dans le tumulte ambiant. Après son départ , le Grand Moghol est visité en rêve par l’enchanteresse qui lui révèle les origines de l’énigmatique « Mogor dell’Amore ». Tandis que l’un de ses fantômes hante les songeries d’Akbar, le coeur de la Florence des Medicis bat au rythme des complots, des fastes et des cruautés. On y frôle le souvenir terrible de Savonarole, on y côtoie le clan des Vespucci et Niccolo Machiaveli… Tous jouent leur rôle dans la légende de l’enchanteresse, leurs destins s’entrecroisent, entre Orient et Occident, mêlant leurs charmes et leurs sorts, la magie étourdissante des Indes et la sulfureuse sensualité florentine.
sources : ©Plon 2008

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