L’ETAT DES LIEUX

Un homme ordinaire

Richard Ford avait reçu le prix Pullitzer pour « Independance ». Avec « L’état des lieux », on retrouve le sens de la dérision, l’amour de la vie, et une certaine propension à nous faire partager ses hésitations, ses ruminations et ses doutes. Pendant l’automne 2000, à l’approche de Thanksgiving, un agent immobilier dresse le bilan de sa vie.

Roman de Richard Ford
Editions de l’Olivier

:: L’histoire ::
Automne 2000, New Jersey. Tandis que Thanksgiving – épreuve redoutable pour les familles recomposées – approche, et que l’élection présidentielle se profile à l’horizon, Frank doit remettre en cause les fondations sur lesquelles il a bâti son existence. Atteint d’un cancer de la prostate, quitté par sa femme Sally, il affronte la solitude et dresse l’inévitable bilan : qu’a-t-il fait de sa vie ? Est-il prêt à mourir ? Hanté par les événements de son passé – l’échec de ses mariages, la mort de son fils Ralph –, Frank tente de résister aux courants contraires du destin. Ce roman d’une puissance et d’une virtuosité exceptionnelles est le livre le plus abouti de Richard Ford. À travers ce portrait d’un agent immobilier, il nous livre sa vision de l’Amérique, à la fois généreuse et pessimiste, à la manière d’un Saul Bellow ou d’un John Updike avec Harry « Rabbit » Angstrom. Ford a inventé un personnage-miroir de l’Amérique, un antihéros ironique et lucide qu’il plonge dans une fin de siècle en plein désarroi. Un homme ordinaire, avec ses blessures et ses défauts, terriblement attachant.
sources : ©Editions de l’Olivier 2008

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