L’HYPOTHESE DES SENTIMENTS

Une galerie de personnages cocasses

Dans ce roman, il est également question des grandes heures de Cinecittà, du hasard, de Stendhal, de la Russie, des palaces de Monte-Carlo, du bonheur. Mais aussi d’érotisme, d’astrologie, d’« athéisme amoureux » et de « Sentiments » si fluctuants qu’on ne sait, au final, s’ils sont sincères ou… « hypothétiques ».

Roman de Jean-Paul Enthoven
Editions Grasset

::L’histoire ::
Ce roman s’ouvre, un 23 juin, à Rome, sur un épisode « hitchcokien » et a priori sans conséquence : un bagagiste d’hôtel range, dans le coffre du taxi (dans lequel se trouve un certain Max, scénariste, en route vers l’aéroport de Fiumicino…) la valise rouge que celui-ci lui a confié, le matin-même en quittant sa chambre…
Il se trouve que le bagagiste s’est trompé, et a confondu ladite valise avec celle, rigoureusement identique, d’un autre client également sur le départ… Max ne s’avisera de cette méprise qu’en arrivant chez lui, à Paris. Or, dans cette valise qui n’est pas la sienne, Max découvre des objets qui vont, chacun, jouer un rôle décisif au fil des 300 pages qui suivent…
Ce qu’il trouve ? Des soieries, deux paires d’escarpins, un portrait de l’actrice Audrey Hepburn, un exemplaire d’« Anna Karénine » et… le journal intime d’une femme prénommée Marion, manifestement belle, mélancolique et sexuellement désœuvrée.
A partir de là, se tisse une longue et tumultueuse histoire d’amour, de désamour, de plaisir, de mysticisme, de fantaisie. On y rencontrera un ex-banquier protestant et fou, un psychanalyste pervers, un proxénète spécialisé dans le beau monde, une voyante, un « privé », deux fantômes, la Vierge Marie, un Arménien aux mœurs douteuses, quelques Italiennes sensuelles.
sources : ©Grasset 2012

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