MERE CUBA

La mémoire de la nation cubaine

Wendy Guerra est née à La Havane en 1970 et y réside actuellement. Elle est reconnue à Cuba pour son œuvre poétique, couronnée de divers prix. « Tout le monde s’en va » (Stock, 2008), son premier roman, a été perçu par El Pais comme le meilleur roman en langue espagnole en 2006 et a reçu le prix Bruguera.

Roman de Wendy Guerra
Editions Stock

:: L’histoire ::
Nadia Guerra est une jeune femme qui se bat contre l’oubli et l’immobilisme. Animatrice de radio, elle se fait le porte-parole d’une Cuba de l’ombre, sensuelle et rebelle. Elle obtient une bourse pour Paris, mais l’art n’est pas sa seule motivation; elle part aussi à la recherche de sa mère, Albis Torres. Elle va finalement la rattraper à Moscou. Mariée. Mais sans mémoire. Refusant de la laisser là, perdue et désorientée, Nadia va la ramener dans son pays natal. En fouillant dans ses affaires, elle va retrouver – perdu parmi les livres interdits -, le journal que cette femme tenait à Cuba à la veille de la Révolution. Elle donne ainsi à entendre le son de cette époque cruciale et y dresse notamment le portrait de Celia Sanchez, cette héroïne révolutionnaire que Castro a aimée et trahie. « Mère Cuba », dans la lignée de « Tout le monde s’en va », nous immerge dans le cœur d’une génération qui porte un héritage révolutionnaire aussi lourd que fascinant. En variant les registres et les procédés littéraires, l’écrivain met à nu la mémoire de la nation cubaine tout entière, qui nous dévoile ici son âme.
sources : © Stock 2009

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