MINUIT DANS UNE VIE PARFAITE
A la recherche d’inspiration
L’oeuvre de Michael Collins (qui est aussi un sportif de haut niveau) a reçu un accueil enthousiaste de la critique internationale et a été traduite en plusieurs langues et il a obtenu de nombreux prix. Son premier livre a été salué par le New York Times comme un des meilleurs livres de 1993, sa nouvelle The End of the World a reçu le « Prix de la meilleure nouvelle américaine ».
Roman de Michael Collins
Editions Bourgois
::L’histoire ::
À Chicago, en 1999, Karl, écrivain à la quarantaine languissante, traverse une crise existentielle. Après avoir connu le succès avec ses premiers romans, il peine à finaliser ce qu´il appelle son « opus », dont il veut faire la pierre angulaire de son oeuvre. Sa compagne Lori, qui subvient réellement aux besoins du ménage, s´interroge aussi sur son avenir. Elle souhaite consolider leur couple et avoir un enfant, mais souffre de stérilité. Tandis qu´ils se lancent dans l´expérience de la procréation artificielle, Karl voit ses plus grandes peurs ressurgir – l’idée de devenir comme son père, un commercial itinérant qui a été retrouvé mort après avoir apparemment commis un meurtre. Karl avait alors tout juste 13 ans. Surgissent de plus des problèmes financiers car le traitement médical a un coût élevé. Or, à l’insu de Lori, Karl avait contracté des hypothèques sur leur maison afin de financer les soins à domicile de sa mère. Quant à sa source de revenus la plus conséquente, son travail de nègre en freelance pour l’auteur de thriller Penny Fennimore, elle s’amenuise. Il n’obtient aucune réponse de son éditeur qu’il ne cesse de relancer .Tandis que Lori progresse dans son traitement, Karl se sent de moins en moins investi dans leur relation et s´éloigne de son domicile confortable pour s’installer vers les rues reculées et mal famées de Chicago. Lorsque Fennimore réapparait avec une nouvelle proposition, Karl se met en quête de d’inspiration. Mais jusqu’où ira-t-il dans la recherche de la parfaite histoire criminelle ?
sources : © Bourgois 2011