PERSONNE

Le Prix Femina 2009

Sous la forme d’un abécédaire, et avec le parrainage de grands écrivains, Gwenaëlle Aubry rend un dernier hommage à son père, décide de faire œuvre de sa « mélancolie », comme pour lui demander pardon d’ avoir souffert de sa maladie plutôt que de l’avoir aimer pour sa différence, sa profonde lucidité, son génie halluciné.

Roman de Gwenaëlle Aubry
Editions Mercure De France

:: L’histoire ::
Personne est le portrait, en vingt-six angles et au centre absent, en vingt-six autres et au moi échappé, d’un mélancolique. Lettre après lettre, ce roman-abécédaire recompose la figure d’un disparu qui, de son vivant déjà, était étranger au monde et à lui-même. De «A» comme «Antonin Artaud» à «Z» comme «Zelig» en passant par «B» comme «Bond (James Bond)» ou «S» comme «SDF», défilent les doubles qu’il abritait, les rôles dans lesquels il se projetait. Personne, comme le nom de l’absence, personne comme l’identité d’un homme qui, pour n’avoir jamais fait bloc avec lui-même, a laissé place à tous les autres en lui, personne comme le masque, aussi, persona, que portent les vivants quand ils prêtent voix aux morts et la littérature quand elle prend le visage de la folie.
: © Mercure De France 2009

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