ROYAL ROMANCE

La passion amoureuse

Après le triomphe de « Trois jours chez ma mère », prix Goncourt 2005, et après son élection surprise à l’Académie française en 2009, François Weyergans aborde de front avec « Royal Romance » – un roman dont il ne faut surtout pas raconter la fin ! – le thème imposant de la passion amoureuse, dans une prose d’une fluidité stupéfiante. Traduit dans de nombreux pays, François Weyergans est le seul écrivain qui ait reçu le prix Renaudot et le prix Goncourt.

Roman de François Weyergans
Editions Julliard

::L’histoire ::
Daniel Flamm, un homme d’une cinquantaine d’années, vit à Paris avec ses deux enfants et leur mère. Sans s’y attendre, il rencontre à Montréal une comédienne débutante. Elle s’appelle Justine et il s’éprend d’elle. L’attirance est immédiate et réciproque. Autrement dit, un coup de foudre. Commence une aventure aussi ardente qu’éphémère. Comment lutter contre l’éphémère ? Justine est drôle, insolente, inventive. Son narcissisme séduit Daniel. Quand il quittera Montréal, ils sauront tous les deux qu’ils ne refermeront jamais cette parenthèse. Ils s’écriront, se téléphoneront, se reverront parfois et, les années passant, renforceront le lien fragile qui les unit. S’aiment-ils d’autant plus qu’ils se voient peu ? Le téléphone, les SMS, les cassettes enregistrées et postées par Justine leur permettent de croire que leur amour ne faiblit pas, même si chacun mène sa vie de son côté. Coup de théâtre : Justine débarque à Paris et s’y installe. Daniel part pour Strasbourg, où l’accueille sa sœur psychiatre. Justine et Daniel s’aiment mais s’évitent. Manque de courage ou résignation devant un amour moins fort que leur rêve ? Ils comprennent que le temps qui passe, sans qu’ils prennent jamais la grande décision de vivre ensemble, les conduit de la jubilation à la mélancolie. Comme dans toutes les grandes histoires d’amour, le malheur veille.  » Peut-on trop aimer ? « , se demandent-ils. Daniel Flamm apprendra que l’amour survit dans cet étrange endroit que nous appelons la mémoire..
sources : © Julliard 2012

Laissez un commentaire