SI J’Y SUIS

Un premier roman hanté par la fuite

Dans ce roman qui commence dans les Landes en France et s’achève sur la côte près de Danang au Vietnam, la plage est le lieu de l’expérience pour le narrateur auquel tout échappe: jeux de l’enfance, premières amours, aventure.

Roman de Erwan Desplanques
Editions de l’Olivier

::L’histoire ::
Là-bas, si j’y suis
Là-bas, Ici, Ailleurs : les trois parties qui composent ce roman suggèrent un déplacement à la fois géographique, temporel et mental. C’est le périple que Jacques effectue, presque malgré lui, « conscient que cet épisode finirait par briller d’évidence, un jour ou l’autre, à la faveur d’un tout petit raisonnement ».
L’été approche, et le trouble dans lequel le plonge la mort imminente de sa mère le pousse à partir dans les Landes, arpenter la plage de son enfance où il rencontra sa femme, plus exactement son ex-femme. Il s’y rend avec le secret et naïf espoir de la retrouver, de renouer avec un bonheur évanoui. Or les années ont passé et Marion a refait sa vie.
De retour chez lui, à Paris, Jacques partage son temps entre le journal où il travaille en tant que correcteur et l’hôpital où sa mère glisse vers la mort. Tandis qu’il est en train d’assister à un match de football avec un collègue, celle-ci sombre dans un irrémédiable coma.
Au Nam Phuong, l’hôtel où il s’installe pour se changer les idées, Jacques déballe sa valise, pose le portrait de sa mère sur le meuble de sa chambre, s’allonge sur le lit, les yeux rivés aux pales du ventilateur… Il ignore alors que d’ici quelques jours, assis à l’arrière d’un scooter gris conduit par une jeune Vietnamienne, il filera vers une autre plage.
sources : © Editions de l’Olivier 2013

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