EXCLUSIF (3/3) L’INTERVIEW de Philippe LACOEUILLE !!!

medium_315790_vig.jpgSuite et fin de notre entretien avec Philippe LACOEUILLE.

COOLTURE : Le mot que tu utilises le plus ?
Philippe LACOEUILLE : Créer / création.

L’époque à laquelle tu aurais aimé vivre ?
L’époque actuelle. Tout est à faire. Tout est possible.

La découverte la plus importante pour l’humanité ?
La découverte de l’existence des microbes.

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:: 3 – Les questions “notre monde“ ::
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Comment as-tu travaillé sur sur “LE MOUSTIQUAIRE DE BERLIN” ? (des premières idées jusqu’à la version finale)
Au départ nous souhaitions associer des moustiques à la ville de Berlin. L’idée de plonger Berlin dans une situation économique grave avec des statues de Lénine et Staline qui reprenaient vie m’est venue très rapidement. L’enjeu est tout de suite devenu « la mondialisation vue par les moustiques ». Comme les humains se font du mauvais sang, du coup, en pompant leur sang, les moustiques tombent logiquement malades et deviennent les victimes collatérales de cette crise économique. Face à cette apparente malédiction, Pancho et Diaz deux moustiques espagnols venus en vacances doivent mener une enquête afin de percer ce mystère… Grâce à des personnages très développés psychologiquement et graphiquement, en 2 mois, l’histoire était devenue très claire pour moi. Et nous avons présentés pour le concours les 5 premières planches en couleurs accompagnées d’un synopsis complet de 4 ou 5 pages. La suite du travail est très classique. J’ai fait le découpage du story-board. On a échangé, fait des modifications aux différentes étapes (crayonné, encrage, couleur) et ainsi de suite juqu’au résultat final. L’album s’est fait en 7 mois environ.

Quels sentiments t’habitaient quand l’album est sorti ? Et quand tu as gagné le concours Glénat/ARTE?
Tenir l’album en main est un sentiment de grande satisfaction. Car le livre est un objet « éternel » contrairement à certains supports vidéo ou numérique qui eux changent tous les 15 ou 20 ans… C’est un très bel objet. Il peut même prendre de la valeur au fil des ans. Mais le plus important pour moi, c’est surtout d’avoir la possibilité d’aller au devant du public, échanger avec et savoir ce qu’il en pense. On fait une œuvre pour soi mais aussi pour le public. Je ne l’oublie pas.
J’étais très heureux d’avoir gagné le concours. J’avais le sentiment qu’une grande porte professionnelle s’ouvrait d’un seul coup.

Quels sont tes envies / tes projets pour les mois qui viennent ?
Faire la suite du « moustiquaire de Berlin » : ça s’appellerait « le moustiquaire de Londres ». J’ai aussi deux autres projets BD : « Jean-Loup, chef de Meute » et « La princesse qui crachait du feu ».
Je dois également tourner fin 2007 un court métrage de 20 minutes intitulé « un heureux événement » (en pellicule 35 mm), une comédie fantastique, très délirante.

COOLTURE : Un très grand merci !

:: Découvrez l’intégralité de notre entretien exclusif avec Philippe LACOEUILLE::
1ère partie 2ème partie

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Interview par mail réalisée par Hervé Giraud
sources : © Hervé Giraud – Coolture 2007,

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